Désignation
Dénomination : gare Précision sur la dénomination : gare de voyageurs Appellation et titre : Gare d'Escoublac la Baule ; puis Gare de la Baule-Escoublac Destinations successives et actuelles de l'édifice : gare de voyageurs Partie(s) constituante(s) non étudiée(s) : place ; pergola
Compléments de localisation
Référence(s) cadastrale(s) : 2004 AI 404 Numéro INSEE de la commune : 44055 Aire : Côte-d'Amour (La) Canton : Baule-Escoublac (La) Milieu d'implantation : en ville
Historique
Commentaire historique : Ce bâtiment, qui est toujours en service et appartient à la SNCF, est dessiné par les architectes Adrien Grave et Roger Pons et réalisé sur concours par la compagnie d'Orléans, la commune et la société générale foncière grâce au député Louis Lajarrige, créateur le lotissement de la Baule-les-Pins, après le dévoiement de la ligne derrière la forêt du bois d'amour. Le concours est gagné par Grave et Pons (voir villa "Kenavo") et Henri Jamard, architecte à Angers, arriva second. Adrien Grave coloria sur les plans des façades le ton du granite à employer (gris, bleu, rose, jaune, beige). Lors des fêtes de Noël, des guirlandes lumineuses étaient disposées sur toutes les arêtes vives du bâtiment. La gare est publiée dans Le livret de l'architecte. Elle a été restaurée et transformée pour la ligne TGV en 1990. La pergola entre les quais a été supprimée et les trois portes-fenêtres de l'entrée ont été reculées pour créer une loggia d'accueil. Datation(s) principale(s) : 2e quart 20e siècle Date(s) : 1927 Justification de la datation : daté par travaux historiques Auteur(s) : Grave Adrien (architecte) ; Pons Roger (architecte) Justification de l'attribution : attribution par travaux historiques
Description
Commentaire descriptif : Plan allongé avec rez-de-chaussée et deux étages. La gare symétrique et les annexes "dissymétriques bretonnes" (cf. typologie) sont implantés en limite de propriété de la parcelle. La toiture est en tuile plate. Les murs, les chaînages d'angle et les rampants des pignons sont en granite taille de trois couleurs. Le bâtiment est fondé sur des pieux de 25 mètres à travers du sable puis du kaolin. Un pignon central découvert à rampant en pierre assise en granite avec crossette en granite est encadré par deux lucarnes rampantes puis deux avants corps avec chacun une lucarne à pignon découvert. Le pignon central est percé en son centre au niveau des crossettes par un oriel en trapèze. Au premier niveau entre les avants corps une terrasse balcon en loggia surplombe l'entrée de la gare. Un auvent en tuile plate protège les trois baies plein-cintre de l'entrée. Les annexes sont à rez-de-chaussée avec neuf travées à cintre surbaissées à l'est et trois travées idem à l'ouest. Une pergola vitrée accolée à la façade nord et une autre entre deux voies protègent les voyageurs sur les quais. Un édicule à l'ouest du bâtiment sert de toilettes. Il est de même facture que le reste. Matériau(x) de gros-oeuvre et mise en oeuvre : moellon ; granite Matériau(x) de couverture : tuile plate Vaisseau(x) et étage(s) : 1 étage carré ; étage de comble Parti d'élévation extérieure : élévation ordonnancée Type de la couverture : toit à longs pans ; noue ; pignon découvert ; croupe Typologie : Breton. Etat de conservation : restauré
Intérêt de l'oeuvre
Intérêt de l'oeuvre : à signaler Elément(s) remarquable(s) : élévation Oeuvre étudiée
Situation juridique
Statut de la propriété : propriété de l'Etat
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Vue de la gare, place Rhin et Danube. |
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