Désignation
Dénomination : gare Précision sur la dénomination : gare de voyageurs Appellation et titre : gare de La Baule-les-Pins Destinations successives et actuelles de l'édifice : salle des ventes ; appartements Partie(s) constituante(s) non étudiée(s) : place
Compléments de localisation
Référence(s) cadastrale(s) : 2004 BM 147 Numéro INSEE de la commune : 44055 Aire : Côte-d'Amour (La) Canton : Baule-Escoublac (La) Milieu d'implantation : en ville
Historique
Commentaire historique : En 1927 la création du lotissement de La Baule-les-Pins entraîne la déviation de la ligne de chemin de fer derrière le "Bois d'Amour". Cette ligne entre La Baule et Pornichet longeait la plage depuis 1879 et coupait le bois du rivage. Cette gare réalisée pour la desserte du lotissement est dessinée par l'architecte parisien Fernand Colin qui travaille alors pour la Société Générale Foncière. Louis Lajarrige, créateur du lotissement, s'était entendu avec les vendeurs de billet du Paris Orléans à Montparnasse. Lorsqu'un touriste demandait un billet pour La Baule, il lui en était délivré un pour La Baule-les-Pins, s'il souhaitait effectivement se rendre à La Baule (sur mer) il devait demander "Escoublac la Baule". Cette gare "anglo-normande" (cf. typologie) a ainsi délesté sa soeur bretonne à Escoublac de plusieurs wagons de voyageurs. Datation(s) principale(s) : 2e quart 20e siècle Date(s) : 1927 Justification de la datation : daté par travaux historiques Auteur(s) : Colin Fernand (architecte) Justification de l'attribution : attribution par travaux historiques
Description
Commentaire descriptif : Plan rectangulaire avec rez-de-chaussée et deux étages sur sous-sol. Cette gare "symétrique anglo-normande" (cf. typologie) est implantée au bord de la parcelle. Les murs sont en granite et la toiture est couverte de tuile plate. Les deux façades principales (nord et sud) sont identiques et comportent au rez-de-chaussée un appareillage de granite en lit alterné : deux lignes de granite allongé à bossage rustique puis deux lignes de petits moellons. Les linteaux en béton des baies sont bouchardés. L'étage et les pignons couverts par des demi-croupes sont ornés de faux pans-de-bois en béton. Les abouts de pannes à l'extérieur sont doublés et forment consoles pour le débord de toiture. Les pignons centraux au nord et au sud sont en encorbellement. Les boisseaux carrés des cheminées en briques sont posés à 45 degrés. Les teintes d'origine sont beige pour les murs et bleu pour le pan-de-bois sous la toiture. A la date d'enquête les murs sont blancs et le pan-de-bois bordeaux. A l'est de la gare sur le quai unique un petit édicule de même facture sert de toilettes pour les voyageurs. Matériau(x) de gros-oeuvre et mise en oeuvre : granite ; enduit Matériau(x) de couverture : tuile plate Parti de plan : plan rectangulaire régulier Vaisseau(x) et étage(s) : sous-sol ; 1 étage carré ; étage de comble Parti d'élévation extérieure : élévation ordonnancée Type de la couverture : toit à longs pans ; pignon couvert ; demi-croupe Typologie : Anglo-normand. Etat de conservation : restauré
Intérêt de l'oeuvre
Intérêt de l'oeuvre : à signaler Elément(s) remarquable(s) : élévation Oeuvre étudiée
Situation juridique
Statut de la propriété : propriété de l'Etat
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Vue de la façade, place Antoine-de-la-Perrière. |
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