Inventaire général des monuments et des richesses artistiques de la France	DRAC Pays de La Loire / Service régional de l'Inventaire
Ville de La Baule-Escoublac	Conseil Général de Loire-Atlantique
patrimoine de la villégiature

Baule-Escoublac (La), lotissement La Baule-les-Pins, Louis Lajarrige (avenue) 33

Hôtel de voyageurs le Pavillon Bleu, puis la Toque Blanche, puis le Pavillon Bleu

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Désignation Dénomination : hôtel de voyageurs Précision sur la dénomination : hôtel de voyageurs Appellation et titre : le Pavillon Bleu ; puis la Toque Blanche ; puis le Pavillon Bleu Destinations successives et actuelles de l'édifice : immeuble à logements ; commerce Partie(s) constituante(s) non étudiée(s) : cour Compléments de localisation Référence(s) cadastrale(s) : 2004 BR 106, 107 Numéro INSEE de la commune : 44055 Aire : Côte-d'Amour (La) Canton : Baule-Escoublac (La) Milieu d'implantation : en ville Historique Commentaire historique : Cet hôtel a été dessiné par les architectes nantais Paul (père) et Philippe (fils) Devorsine en 1925 pour un investisseur nantais. Un restaurant "la Toque Blanche" occupait le rez-de-chaussée jusqu'à la fin des années 1930. L'architecte baulois Adrien Grave résida au premier étage après 1945 jusqu'à sa mort en 1953. Datation(s) principale(s) : 2e quart 20e siècle Date(s) : 1925 Auteur(s) : Devorsine Paul (architecte) ; Devorsine Philippe (architecte) Description Commentaire descriptif : Plan polygonal avec rez-de-chaussée et trois étages sur sous-sol. Cet hôtel "dissymétrique anglo-normand" (cf. typologie) est implanté en limite de parcelle à l'angle de deux voies dont l'avenue Rossini n° 20. La couverture est en ardoise et les murs sont recouverts d'enduit. Au nord, une tour d'angle en avant-corps est coiffée d'un toit conique surmonté d'un bulbe ovoïde terminé par une girouette épi de faîtage en zinc. Ce bulbe et l'épi ont disparu. Au troisième étage (combles) la tour est ceinturée par un balcon circulaire porté par des consoles en béton. Sur ce balcon, trois portes-fenêtres sont surmontées de petites fenêtres éclairant les combles. Ces baies sont protégées par des lucarnes à brisis, terrasson et demi-croupe soutenues par des consoles en béton. Des hautes souches de cheminées à décor brique et ardoise se dressent sur les deux façades. Au sud de la façade est un pignon couvert par un brisis, terrasson et demi-croupe forme avant-corps en encorbellement avec le balcon du deuxième étage. Un bandeau ceinture tout le bâti au niveau des linteaux du deuxième étage. Au-dessus de ce bandeau des consoles en béton soutiennent les coyaux de la toiture. Les balcons du deuxième étage sont portés par des consoles en béton. Ceux du premier étage reposent sur une fine corniche ceinturant le bâti. La tour a effet d'ouverture vers le haut avec ses balconnets du premier et son large balcon du troisième. Matériau(x) de gros-oeuvre et mise en oeuvre : enduit Matériau(x) de couverture : ardoise Vaisseau(x) et étage(s) : sous-sol ; 2 étages de comble ; étage de comble Type de la couverture : toit à longs pans ; pignon couvert ; demi-croupe ; toit conique Typologie : Anglo-normand. Etat de conservation : restauré Intérêt de l'oeuvre Elément(s) remarquable(s) : tour ; souche de cheminée ; balcon Oeuvre étudiée Situation juridique Statut de la propriété : propriété privée

Façade angle avenue Louis Lajarrige et avenue Rossini.

Illustrations

Fig. 1 Angle nord-est de l'immeuble Le Pavillon Bleu vers 1929.

Fig. 2 Façade angle avenue Louis Lajarrige et avenue Rossini.

Fig. 3 Façade, avenue Lajarrige.

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