Inventaire général des monuments et des richesses artistiques de la France
DRAC Pays de La Loire / Service régional de l'Inventaire
Ville de La Baule-Escoublac
Conseil Général de Loire-Atlantique
patrimoine de la villégiature

Pays de la Loire, Loire-Atlantique

Baule-Escoublac (La), lotissement Pavie, Heurteau (avenue) 8

Maison dite villa balnéaire La Garidelle puis hôtel de voyageurs et restaurant le Castel Marie-Louise

Type de dossier : individuel Date de l'enquête : 1990

Désignation

Dénomination : maison ; hôtel de voyageurs
Précision sur la dénomination : villa balnéaire ; hôtel de voyageurs
Appellation et titre : La Garidelle ; puis Ty Daou ; puis Castel Marie-Louise
Destinations successives et actuelles de l'édifice : hôtel de voyageurs ; restaurant
Partie(s) constituante(s) non étudiée(s) : jardin

Compléments de localisation

Référence(s) cadastrale(s) : 2004 CE 196
Numéro INSEE de la commune : 44055
Aire : Côte-d'Amour (La)
Canton : Baule-Escoublac (La)
Milieu d'implantation : en ville

Historique

Commentaire historique : Villa construite par René Moreau (architecte à Moulins dans l'Allier) pour le marquis de Garidel-Thoron et revendue vers 1922 à la famille de Galard puis à François André, concessionnaire du casino, en 1929 qui la nomme "Castel Marie-Louise", prénom de sa femme. Il la transforme en hôtel et charge en 1929 l'architecte nantais Ferdinand Ménard de l'agrandir à l'ouest (chambres) puis en 1939 (salle de restaurant sur l'avenue Heurteau) (autorisation de construire n° 843 du 24.11.1939). L'avenue Andrieu longeant la villa vers la mer fut annexée au jardin en échange avec la commune du terrain de l'ancien café mondain de François André : "Ker Causette" (angle avenues Pierre Loti et Marie-Louise) devenu parking. Ce jardin et le parc de la Bretonnière adjacent sont un espace vert important sur le front de mer. Les plans de 1911 sont consultables dans le fonds Le Gouic (non inventorié).
Datation(s) principale(s) : 1er quart 20e siècle ; 2e quart 20e siècle ; 3e quart 20e siècle
Date(s) : 1911 ; 1929 ; 1939 ; 1970
Justification de la datation : daté par source
Auteur(s) : Moreau René (architecte) ; Ménard Ferdinand (architecte)
Justification de l'attribution : attribution par source
Personne(s) liée(s) à l'histoire de l'oeuvre : Garidel-Thoron (commanditaire)

Description

Commentaire descriptif : Plan carré avec rez-de-chaussée et deux étages sur sous-sol. Cette villa "dissymétrique médiévale" (cf. typologie) fut implantée au bord de l'avenue Andrieu et au fond d'un long jardin bordé au sud par l'esplanade Lucien Barrière. Les murs sont en moellons de granite et la couverture est en ardoise. La façade sud de 1912 à un léger avant-corps à l'ouest marqué en toiture par une petit pignon protégeant une porte-fenêtre ouvrant au deuxième étage sur un balcon en béton avec garde-corps en bois. La partie est reprend cette disposition de pignon et porte-fenêtre à balcon. Entre ces deux balcons s'intercalent une fenêtre. Le premier étage reprend la même disposition des ouvertures. La façade datant de 1912 est centrée au rez-de-chaussée sur une véranda abritée par une couverture en ardoise et surmontée par un balcon avec garde-corps en bois sur lequel ouvre une porte-fenêtre. Une loggia avec quatre colonnes en granit marque l'angle sud-est. Cet angle est arrondi à l'étage et surmonté par un balconnet sur lequel ouvre une porte-fenêtre à 45° des deux façades. Au nord de la façade est, un avant-corps avec un petit pignon couvert est percé d'une fenêtre à chaque étage. Cette villa est étendue vers l'ouest en 1929 pour créer un hôtel avec rez-de-chaussée, trois étages sur sous-sol. L'appareillage des murs est légèrement plus aéré dans le traitement des joints et la toiture en ardoise est à brisis et terrasson plutôt qu'à longs pans. La tourelle d'angle à toit conique, au centre de la façade sud, marque la jonction entre origine et extension. A l'ouest l'avant-corps de l'extension des chambres est symétriques à trois travées. Un pignon couvert percé d'une fenêtre cintrée au troisième étage et d'une autre au deuxième étage s'avance en léger avant-corps et surplombe une large porte-fenêtre ouvrant sur un balcon en bois au premier étage. Aux premier et deuxième étages, fenêtre et porte-fenêtre sont encadrées par de hautes fenêtres. La petite salle de restaurant de 1939 au rez-de-chaussée est maintenant transformée en bar d'hôtel. Tous les garde-corps des balcons sont en bois à barraudage oblique pour la villa d'origine de 1912 puis à barraudage vertical pour l'extension de 1929. Un vitrail art déco en verre translucide est apposé dans l'escalier de la villa (même facture que celui de l'Hôtel L'Hermitage). Vers 1970 un restaurant à rez-de-chaussée partant de la loggia se dirige vers la mer en longeant la parcelle à l'ouest.
Matériau(x) de gros-oeuvre et mise en oeuvre : moellon ; granite
Matériau(x) de couverture : ardoise
Parti de plan : plan carré régulier
Vaisseau(x) et étage(s) : sous-sol ; 2 étages carrés ; étage de comble
Parti d'élévation extérieure : élévation à travées
Type de la couverture : noue ; toit conique ; toit polygonal ; toit à longs pans brisés
Technique du décor : vitrail
Représentation : ornement végétal
Typologie : Médiéval.
Etat de conservation : restauré

Intérêt de l'oeuvre

Intérêt de l'oeuvre : à signaler
Elément(s) remarquable(s) : loggia ; colonne
Oeuvre étudiée

Situation juridique

Statut de la propriété : propriété privée

Façade sur mer de l'ancienne villa balnéaire La Garidelle, actuellement hôtel Castel Marie-Louise.


Documentation

Documents d'archives

Archives municipales de La Baule-Escoublac, autorisation de construire n° 843, 24 novembre 1939.

Archives privées Le Gouic.

Archives privées Chaine Lucien Barrière.



Illustrations

Fig. 1
Façades ouest et nord de l'agrandissement de l'hôtel Castel Marie-Louise dressées pour François André en 1939.
Fig. 2
Plan de l'agrandissement de l'hôtel Castel Marie-Louise dressé pour François André en 1939.
Fig. 3
Hall d'entrée de l'hôtel Castel Marie-Louis vers 1930.
Fig. 4
Façade sur mer de l'ancienne villa balnéaire La Garidelle, actuellement hôtel Castel Marie-Louise.
Fig. 5
Détail du pignon ouest de l'hôtel Castel Marie-Louise.

Voir

Baule-Escoublac (La), Généralités
Baule-Escoublac (La), Hôtels de voyageurs
Baule-Escoublac (La), Maisons dites villas balnéaires et immeubles à logements
Baule-Escoublac (La), lotissement Pavie, Lotissement concerté Pavie

Ministère de la culture et de la communication (Direction régionale des Affaires Culturelles des Pays de la-Loire / Service régional de l'Inventaire) / Conseil général de Loire-Atlantique. Chercheur(s) : Charles Alain ; Mise en forme sous Renabl : Durandière Ronan. © Inventaire général, 1990. Renseignements: Centre d´information et de documentation, 1 rue Stanislas Baudry, BP 63158, 44035 Nantes cedex 01, tél: 02 40 14 23 45 cid.pays-de-la-loire@culture.gouv.fr.