Désignation
Dénomination : maison Précision sur la dénomination : villa balnéaire Appellation et titre : La Concorde Destinations successives et actuelles de l'édifice : hôtel de voyageurs Partie(s) constituante(s) non étudiée(s) : jardin
Compléments de localisation
Référence(s) cadastrale(s) : 2004 CD 302 Numéro INSEE de la commune : 44055 Aire : Côte-d'Amour (La) Canton : Baule-Escoublac (La) Milieu d'implantation : en ville
Historique
Commentaire historique : Cette villa a été dessinée par l'architecte baulois Georges Lafont vers 1895. Elle est devenue pension de famille comme certaines grandes villas bauloises, mais son décor à en grande partie disparu après un agrandissement vers 1960 pour transformer en hôtel avec toiture terrasse. Etablie comme un bastion avec sa tour de guet à créneaux et sa tourelle, elle symbolise par son nom, tout comme l'avenue qui la borde, la bonne entente entre les deux lotissements Hennecart-Darlu et Pavie. Datation(s) principale(s) : 4e quart 19e siècle Auteur(s) : Lafont Georges (architecte)
Description
Commentaire descriptif : Plan polygonal avec rez-de-chaussée et deux étages avec sous-sol. Cette villa "dissymétrique médiévale" (cf. typologie) est implantée au milieu d'un jardin bordé par l'avenue Le Dentu au sud-ouest. La toiture est en ardoise avec feuille de zinc sur la terrasse de la tour. Les murs sont en pierres taillées pour le pignon sud, le sommet de la tour et les chaînages d'angles, les autres murs sont en moellons avec à l'étage un bandeau de deux lignes de brique horizontale au niveau des sommiers des baies et un bandeau pierre au niveau du plancher. Au centre de la façade sud un pignon couvert est orné d'un faux pan-de-bois plaqué et d'une ferme débordante. Ce pignon est surmonté d'un épi de faîtage en bois tourné et sculpté. Au centre du faux pan-de-bois une fenêtre éclaire surmonte un auvent en ardoise soutenu par des consoles en bois sculptées et qui abrite deux portes-fenêtres avec imposte vitrée et cintrée ouvrant chacune sur un garde-corps en bois sculpté. deux pilastres en pierre avec encorbellement encadrent ces deux baies. En dessous un escalier de granite mène au rez-de-chaussée une très large porte vitrée à cintre surbaissé. A l'est de ce pignon une porte-fenêtre à l'étage ouvre sur un balcon en béton avec garde-corps en bois sculpté qui abrite au rez de chaussée une fenêtre. A l'ouest du pignon une tour carrée avec l'angle sud-ouest chanfreiné sert d'escalier et est percé d'une porte puis de trois petites fenêtres sur sa façade sud. Sur sa façade ouest une tourelle relie le dernier niveau de cet escalier à la terrasse dont le garde-corps en pierre est taillé en merlons et créneaux avec quatre épais potelets d'angle en encorbellement. La façade est, symétrique, est coiffée d'une croupe surmontée d'un épi de faîtage en zinc. deux fenêtres abritées sous des pignon couverts avec épi en zinc surmontent deux portes-fenêtres ouvrant sur une terrasse abritée sous une toile de tente. Accolé à l'ouest de la tour et parallèle à l'avenue Le Dentu une extension avec une toiture en ardoise et une façade recouverte d'enduit soulignée par un épais bandeau brique est percé de quatre fenêtres sur deux niveaux. Matériau(x) de gros-oeuvre et mise en oeuvre : pierre ; moellon Matériau(x) de couverture : ardoise ; zinc en couverture Vaisseau(x) et étage(s) : sous-sol ; rez-de-chaussée surélevé ; 1 étage carré ; étage de comble Type de la couverture : toit à longs pans ; noue ; pignon couvert ; toit conique Typologie : Médiéval. Etat de conservation : restauré
Intérêt de l'oeuvre
Elément(s) remarquable(s) : tour Oeuvre étudiée
Situation juridique
Statut de la propriété : propriété privée
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Vue d'ensemble. |
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