Inventaire général des monuments et des richesses artistiques de la France
DRAC Pays de La Loire / Service régional de l'Inventaire
Ville de La Baule-Escoublac
Conseil Général de Loire-Atlantique
patrimoine de la villégiature

Pays de la Loire, Loire-Atlantique

Baule-Escoublac (La), lotissement Benoit, Benoit (esplanade) 6

Maison dite villa balnéaire La Musardière actuellement immeuble à logements

Type de dossier : individuel Date de l'enquête : 1990

Désignation

Dénomination : maison
Précision sur la dénomination : villa balnéaire
Appellation et titre : La Musardière
Destinations successives et actuelles de l'édifice : immeuble à logements
Partie(s) constituante(s) non étudiée(s) : jardin ; cour ; garage

Compléments de localisation

Référence(s) cadastrale(s) : 2004 CI 190
Numéro INSEE de la commune : 44055
Aire : Côte-d'Amour (La)
Canton : Baule-Escoublac (La)
Milieu d'implantation : en ville

Historique

Commentaire historique : L'architecte baulois Adrien Grave transforme vers 1926 la villa "Marquita" précédemment appelée "Montplaisir" édifiée vers 1890 et la nomme "La Musardière". La villa et l'intérieur sont publiés dans le livret de l'architecte. Détruit en 1996 pour l'immeuble "La Musardière".
Datation(s) principale(s) : 2e quart 20e siècle
Auteur(s) : Grave Adrien (architecte)
Justification de l'attribution : attribution par travaux historiques

Description

Commentaire descriptif : Plan massé avec rez-de-chaussée et deux étages. Cette villa "dissymétrique anglo-normande" (cf. typologie) est implantée au milieu d'un jardin bordé par l'allée des Pingouins n° 6. Un enduit relief à petites mottes horizontales recouvre tout le bâti. La toiture à brisis et terrasson est recouverte de tuiles plates. Les deux étages sont décorés d'un faux pans-de-bois. Au centre de la façade sud un grand bow-window avec une large fenêtre plein-cintre est surmonté d'un balcon terrasse protégé par un auvent dont la toiture est ondulée. Ce balcon terrasse est encadré par deux oriels de section trapézoïdale. Un toit en pavillon orné de deux épis de faîtage de céramique couvre un balcon appuyé sur l'auvent du balcon terrasse. A l'est de ce toit en pavillon un pignon couvert avec demi-croupe surmonté d'un épi en céramique abrite dans une niche une statue de saint Georges en terre cuite.
Matériau(x) de gros-oeuvre et mise en oeuvre : enduit
Matériau(x) de couverture : tuile plate
Parti de plan : plan massé
Type de la couverture : toit à longs pans brisés ; noue ; toit en pavillon ; demi-croupe
Technique du décor : sculpture
Représentation : saint Georges
Typologie : Anglo-normand.
Etat de conservation : détruit

Intérêt de l'oeuvre

Elément(s) remarquable(s) : élévation
Oeuvre étudiée

Situation juridique

Statut de la propriété : propriété privée



Documentation

Bibliographie

GRAVE (Adrien), Adrien Grave, quelques réalisations, Strasbourg, Imprimerie Istra, 1936.


Voir

Baule-Escoublac (La), Généralités
Baule-Escoublac (La), Maisons dites villas balnéaires et immeubles à logements
Baule-Escoublac (La), lotissement Benoit, Lotissement concerté Benoit

Ministère de la culture et de la communication (Direction régionale des Affaires Culturelles des Pays de la-Loire / Service régional de l'Inventaire) / Conseil général de Loire-Atlantique. Chercheur(s) : Charles Alain ; Mise en forme sous Renabl : Durandière Ronan. © Inventaire général, 1990. Renseignements: Centre d´information et de documentation, 1 rue Stanislas Baudry, BP 63158, 44035 Nantes cedex 01, tél: 02 40 14 23 45 cid.pays-de-la-loire@culture.gouv.fr.